Le flash
Le flash est un dispositif visant à accroitre la quantité de lumière réfléchie par le sujet photographie, pour réduire le temps d’obturation et/ou permettre de fermer davantage le diaphragme pour obtenir une meilleure netteté.
Les inconvénients du flash bas de gamme sont légion : yeux rouges, nez brillants, ombres dures, ombre portée du sujet, avants plans "brulés" (blancs, sans information), arrières plans inexistants, couleurs crues, absence de discrétion, violence faite au sujet, etc. Beaucoup de photographes préfèrent donc utiliser des expositions longues plutôt que cet ustensile violent.
S’ajoute à ces désavantages le fait que le flash des appareils numériques est en général assez faible. 5 à 6 mètres de portée maximum, ce qui est peu. Ceci est dû au fait que le flash consomme énormément d’énergie et que les batteries des appareils numérique sont petites pour que l’appareil reste petit et léger.
Disposé sur le côté de l’objectif, le flash produit une ombre portée, un liseret noir d’un côté ou de l’autre de l’appareil, très caractéristique. L’emploi d’un flash indirect réduit ce problème, mais c’est une solution qui demande un flash indépendant.
Nombre guide
La puissance du flash est exprimée par un "nombre guide", exprimé en pied ou en mètres. Plus le chiffre est grand, plus le flash est puissant. Ce chiffre s’obtient sur base d’un objectif 50 et d’une sensibilité de 100 iso. Par exemple, avec un objectif dont l’ouverture maximum de diaphragme est f/4 et avec un flash de NG36, on peut avoir théoriquement une bonne lumière jusqu’à 9 mètres. La formule devient alors 4 / 36 = 9 (source Wikipedia).
Sur les appareils reflex, le flash posait des problèmes de synchronisation car l’obturateur était le plus souvent un obturateur à rideau. Les appareils numériques n’ont pas ce problème.
La mesure de la lumière
Le flash est déclenché la plupart du temps lorsque votre appareil estime ne pas dispose d’assez de lumière pour obtenir une photo correcte. Le plus souvent, lorsque l’obturation est plus basse que 1/60 de seconde.
Il va alors compenser avec le flash et prévoir une exposition qui tient compte de cette lumière additionnelle. La plupart des appareils disposent d’une cellule qui pendant le coup de flash et dose celui-ci. Certains appareils intègrent un mode "TTL" (Trough The Lens), qui est plus précis car la cellule qui permet le calcul de la lumière se fait depuis l’intérieur du boitier de l’appareil plutôt qu’à partir d’un capteur extérieur.
Dans les appareils numériques, la mesure de la se fait la plupart du temps à partir du capteur qui vous restitue l’image en temps réel, ce qui en fait de fait des TTL. Cependant, sur les appareils haut de gamme, le capteur final (haute définition) n’est pas celui qui donne l’image de preview (pour éviter de le faire chauffer et augmenter ainsi la qualité de l’image). Le calcul de luminosité est alors effectué par une cellule indépendante.
Le fill-in ou flash en plein jour
On peut utiliser le flashe en plein jour pour contrecarrer des ombres portées sur le sujet du au soleil. Cet effet donne un surcroît de présence au sujet, avec une sensation d’artificialité parfois.
Lorsque l’on utilise une lumière basse, avec une fonction "flash long", on obtient des effets étranges du au fait que l’on a une durée exposition assez longue (allant jusqu’a plusieurs secondes) couplée avec un coup de flash, lumière très forte durant quelques millisecondes. Des trainées de lumière se combinent avec une image très nette.
Flash indirect
On parle de flash indirect lorsque la source de la lumière ne provient pas directement du tube au xénon, mais est réfléchie sur une ou plusieurs autres surface avant d’être diffusée sur le sujet. Un flash orientable dirigé vers le plafond par exemple. La lumière est moins forte de ce fait, mais elle est plus diffuse, moins dure, et donne des ombres portées plus douces voire inexistantes, et un meilleur modelé du sujet. Ceci est impossible avec les appareils numériques bas de gamme.